annexe 4E

Brèves informations sur les Honneurs de la Cour

Le lecteur qui souhaite trouver une information accessible par Internet sur les Honneurs de la Cour peut entre autres lire Borel d’Hauterive via : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36578b/f291.image.r=.langFR

Quelques remarques

1. Sur la date de 1400
On donne ici les informations fournies par le vicomte de Marsay, pages 93 et 94, Op.cit.

Nous pensons que la raison qui a présidé au choix de cette date doit être recherchée dans le fait que, les anoblissements ayant été somme toute rares avant cette époque, toutes les maisons dont la noblesse avait une plus haute antiquité [et dont aucune trace d’anoblissement ne pouvait être trouvée, voir le para III ci-dessous NDLR] pouvaient jusqu’à preuve du contraire être considérées comme chevaleresques.
Enfin une raison qui doit sans doute encore primer la précédente, c’est la difficulté que beaucoup des meilleurs nobles auraient éprouvée à produire des titres plus anciens.

2. Sur les dispenses et faveurs
On donne ici les informations fournies par François Bluche, pages 19 et suiv. Op. cit.

Nous tenterons pourtant une classification des familles admises aux honneurs de la Cour…

I. Les preuves régulières
Sur les 942 familles admises aux honneurs de la Cour entre 1715 et 1790, 462 seulement ont été – ou eussent été- capables de présenter une filiation prouvée, de noblesse sans principe, remontée à l’année 1400…

Ce chiffre… représente, malgré l’apparence, plus de la moitié du total des gentilshommes français reçus à la Cour.

II. Les dispenses de preuves
Cette seconde catégorie fut moins nombreuse…

III. Les familles anoblies avant 1400 ou approchant la preuve de 1400. Dans les deux cas, le rapport du généalogiste des Ordres est important. Il soutient ou condamne les intéressés en fonction…

IV. Les familles reçues par la grâce du Roi
Elles confirment la différence fondamentale qui exista toujours, et surtout au XVIIIe siècle entre haute noblesse et ancienne noblesse… 

3. Monter dans les carrosses
On donne ici les informations fournies par le vicomte de Marsay, pages 99 et 100, Op.cit.

… l’empressement des courtisans à briguer les honneurs de la Cour et à monter dans les carrosses du Roi [NDLR : c’est monter dans les carrosses et suivre ainsi le Roi à la chasse qui caractérisait l’admission] était toujours aussi grand…

… c’était une consécration de leur situation plutôt qu’un plaisir de vènerie que poursuivaient tant de gentilshommes empressés à s’empiler d’une façon aussi inconfortable dans les carrosses de la Cour.