annexe 26H

Colonel Déodat du Puy-Montbrun
L'auteur

LES OUVRAGES DE DÉODAT du PUY-MONTBRUN

L’honneur de la guerre
Aux éditions Albin Michel, 2002. 

Chacun porte le poids de ses actes. Déodat Puy-Montbrun ne prétend pas faire oeuvre d’historien. Il pose des interrogations. Jusqu’à présent, il avait conservé le silence sur la guerre livrée en Algérie. La manière dont s’écrit aujourd’hui l’Histoire l’a décidé à parler.
Héritier d’une grande maison féodale du Languedoc, protestant parmi des catholiques, orphelin pour cause de Première Guerre mondiale, engagé à vingt ans à peine dans le second conflit mondial, Déodat Puy-Montbrun a participé à tous les combats de l’armée française, de la Résistance à l’Algérie, en passant par l’Indochine et les services spéciaux. Bien que Français libre, distingué par vingt-sept titres de guerre dont dix-neuf citations, il a payé très cher, à l’aube de la Ve République, son sens de l’honneur militaire.
Décidé à rompre avec les simplifications et les amalgames contemporains, Déodat Puy-Montbrun, six fois blessé, tient au respect du vrai. Surtout lorsque l’on aborde des sujets aussi délicats que la torture. Il témoigne aujourd’hui pour une génération qui n’a pas à rougir de la manière dont elle a servi son pays. 

La partie consacrée à l’Algérie a été revue par l’historien militaire Jean-Paul Pace.

Les chemins sans croix, commandos spéciaux en Indochine
Aux éditions Atlante, 2000.
Les presse de la cité, 1964 – réédité en 1971.
Pocket, 1966. 

C’est la guerre d’Indochine, dans toute sa cruauté implacable, ses incompréhensions, ses générosités, ses contradictions…
Dans un pays fascinant aux grandeurs merveilleuses, dont l’âme de l’auteur est remplie, au peuple loyal, fidèle, déchiré, un homme passionné resté pur malgré la terrible empreinte des guerres qui l’ont marqué très jeune, souffre, aime, sauve et tue, accepte et refuse, obéissant souvent avec tristesse et la rage au cœur. C’est la question d’hier et d’aujourd’hui, la question posée toujours pour tous les combats, tous les guerriers, tous les hommes… C’est le cri de détresse de ceux qui découvrent l’inannité de toutes les guerres et sont obligés d’aller de l’avant. Le héros de ce récit, Saint-Gilles, vous fera entrer dans le domaine des commandos et des guerilleros, de ceux qui savent être durs et aussi être tendres, qui vivent toute la poésie d’un pays enchanteur, qui apprécient les belles villes où crépite le néon, qui aiment les rivières où se baignent les jeunes filles aux regards sombres et qui y meurent. Vous vivrez intensément et vous comprendrez alors peut-être le cruel problème du Viet-nam. Un récit passionnant, d’une terrible lucidité, d’une poignante et affreuse réalité, comme vous n’en avez jamais lu.

Au-delà de la peur
Atlante éditions, 2005
Aux éditions Albatros, 1977.

Engagé au moment de la guerre, l’auteur, blessé en 1940, prisonnier, évadé, devient le chef d’opérations du réseau Andalousie des F.F.C. Breveté parachutiste en Angleterre, il est à la Libération parmi les premiers cadres du 11e Choc, puis officier du service action de la D.G.E.R. Volontaire pour l’Indochine, il servira continuellement dans les troupes aéroportées. Au cours de son dernier séjour, il est commandant en second du groupe d’hélicoptères de l’armée de Terre. En Algérie il est chef des formations hélicoptères opérationnelles et à la suite du lieutenant-colonel Crespin, chef du Groupe d’hélicoptères de l’armée de Terre. Six fois blessé, 19 fois cité, il doit quitter l’armée prématurément, alors qu’il est commandant en second de l’École des troupes aéroportées de Pau. Il est grand croix de la Légion d’honneur. 

Numa paye cash
Aux éditions Libris, 1972. 

… Numa estima sa présence inutile dans ces lieux. Il était assez renseigné. 
Contournant à nouveaux le canapé, son pieds heurta un objet dur qui glissa sur le carrelage.
Un VB 32 court Bernardelli-Gardonne, une arme de truand ou de policier très sérieux. Le genre d’homme qui pour une bonne ou une mauvaise cause doit tirer vite et surement…

Flammes
Éditions de la Revue moderne, 1972. 

Coup de piolet
Éditions Plon, 1972. 

Au moment ou ils mettaient le pied sur les marches, un atroce cri de femme jaillit du salon… Sans se concerter, ils arrivèrent en bas comme des boulets.
– Qui… Qui a crié ? jeta Loison.
II était bien inutile de le demander. À la lueur des bougies, Sophie, les mains sur sa gorge, sa tête levée, hurlait comme un chien hurle à la mort. Devant elle, étendue, raide, telle qu’ils l’avaient laissée, gisait Albertine. Elle était sur le dos, dans son crâne la pique d’un piolet de montagne plantée en entier. Un coup terrible donné à toute volée. Le sang rouge, rouge vif, coulait, tout frais, autour des cheveux roux.

Les armes des espions
Aux éditions Balland, 1972.
Aux éditions Bietti, 1973.

Déodat du Puy-Montbrun est, sans nul doute, par la masse de ses connaissances, sa longue activité dans la phalange des soldats sans uniformes et ses services, un de ceux qui peuvent nous informer le mieux sur les problèmes du Renseignement et de l’Action.

Combattant de guérilla et de contre-guérilla, moniteur, parachutiste, homme-grenouille, pilote d’avion et d’hélicoptère, il a servi et commandé dans toutes les unités spéciales et les commandos, et sous toutes les latitudes. Cependant il se défend d’être ce qui d’aucuns prétendent être : « un spécialiste ».

La spécialité n’est qu’en discipline particulière parmi d’autre et un homme de l’Action doit savoir tout faire. Puriste et auteur rigoureux, Puy-Montbrun est le père d’un héros de roman d’aventures et d’espionnage, langent-Action Camberra édité chez Plon.

Particularité : cet agent est français et ne sacrifie pas au snobisme de l’américanophilie. L’auteur en respectant la technique veut aussi donner à cette littérature populaire, ses lettres de noblesse. 

Comme dans certaines anecdotes des Armes des espions, on trouve dans Camberra quelquefois le reflet d’authentiques aventure. Cous pouvons comprendre cette recherche après avoir lu Les armes des espions

Les aventures de Camberra
Aux éditions Plon, de 1968 à 1975.
Aux éditions Comics Pocket – Arédit, de 1974 à 1981. 

Romans d’espionnage dont le héros s’appelle Camberra, inspirés de faits vécus.

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