annexe 4F
Les preuves à fournir pour être reçu Honneurs de la Cour
UNIQUEMENT des documents originaux
Les preuves à fournir ont été précisées dans le règlement des Honneurs de la Cour, notamment présenté par Borel d’Hauterive et facilement accessible par :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36578b/f292.image
On peut retenir
◊ Sur les preuves fournies,
que l’impétrant ne fournit surtout pas la généalogie de sa famille mais les documents (titres) dont il dispose pour chaque degré de nature à lier à chacun d’entre eux tel père et tel fils de la façon dont l’entend le généalogiste du Roi.
Borel d’Hauterive le présente de la façon suivante :
Le Vicomte de Marsay confirme bien évidemment ce propos en écrivant (op.cit. page 103) :
« Investi de la confiance du Prince, il [le généalogiste du Roi NDLR] se trouvait simplement chargé de dépouiller les preuves de noblesse produites par les familles et de les vérifier. Lorsqu’il avait terminé ce travail, il rédigeait un mémoire destiné à être émis sous les yeux de Sa Majesté et dans lequel il donnait son opinion sur l’ancienneté et la souche du requérant ».
On comprend que, si le Roi pouvait décider à sa guise, le mémoire de son généalogiste n’en était pas moins une étude sûre et complète de la filiation de l’impétrant.
◊ Sur les preuves détenues par les familles
S’agissant des deux familles étudiées qui ont été reçues aux Honneurs de la Cour nous disposons d’une preuve pour chacune montrant que les titres ont été en communication.
=> Pour Jacques du Puy (Dauphiné) :
https://books.google.fr/books? id=mN8t87Ftk8QC&pg=PA378&dq=false en fin de page.
Les pièces qu’il a fournies au généalogiste du Roi Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin ont été dans les mains de son fils « possesseur des archives de sa famille est des titres originaux qui ont servi à feu M. Chérin pour dresser [son] grand travail ».
=> Pour Marc-Antoine-Guillaume (Albigeois) :
https://commons.wikimedia.org/ wiki/File:Honneurs_de_la_Cour-Suivi_des_documents_présentés.pdf? uselang=fr
On dispose d’une pièce du dossier 3341, fonds Chérin 165, Bibliothèque Nationale, Paris, rue Richelieu montrant la reprise des titres fournis à M. Chérin.
◊ Sur les recherches de noblesse
que le Roi n’accorde aucune valeur aux résultats (confirmation ou non de la noblesse) obtenus lors des Recherches de Noblesse.
Benoît de Fauconpret dans les preuves de noblesse au XVIIe siècle, Éditions Patrice du Puy, Paris, 2012 donne un complément d’importance pour ce qui nous concerne puis qu’il concerne Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin, généalogiste des Ordres du Roi en 1788.
Il parle du « rigorisme presque fanatique » de (Louis-Nicolas-Hyacinthe ) Chérin devant la preuve qu’il a d’une falsification d’un maintenu de noblesse acquis lors des Recherches.
On lit, page 40 :
(Extrait de la page 40 de l’ouvrage cité).