Si l’on en reste selon la règle de Wikipédia à se référer aux auteurs les plus récents on observe :
◊ que depuis 1997, Régis Valette se répète (distincte de…)
◊ qu’en 1977, F de Saint-Simon et E de Seréville écrivent à propos de ladite grande maison du Puy-Montbrun et de la famille du colonel du Puy-Montbrun (dans un supplément qui annule la notice précédente) que :
« le rattachement » [entre les deux familles NDLR] « n’est pas établi de façon indiscutable, mais il est bien possible qu’une ligne détachée de cette maison » [celle du colonel] « se soit établie en Dauphiné et ait formé… » [la grande maison du Puy-Montbrun citée par Régis Valette].
Ainsi deux auteurs récents se contredisent-ils à la même date. La moindre honnêteté intellectuelle dont le pseudonyme Heurtelions semble être dépourvu implique de présenter au lecteur ce que l’on sait. Dans le cas des sources récentes, on ne sait pas. Donc on le dit.
C’est alors que la moindre honnêteté intellectuelle consiste alors à s’informer plus avant.
En faveur de l’origine commune, ainsi qu’on l’a montré :
◊ Alexandre Du Mège voit dans les familles du Puy-Melgueil et du Puy-Montbrun une descendance commune.
On lit en effet que « cette descendance commune a été reconnue par les chefs des deux branches de du Puy-Melgueil et de du Puy-Montbrun dont les pères avaient fait les preuves exigées à la cour, et étaient montés dans les carrosses du Roi ».
Il s’appuie sur « de nouvelles recherches et de nouvelles preuves » et l’hypothèse d’une absence de rapport généalogique entre les deux familles ne lui « paraît pas soutenable ».
◊ Borel d’Hauterive en convient aussi en disant que l’« on pourrait cependant conclure des traditions et des preuves de M le Comte du Puy-Melgueil que l’ancienne maison qu’il représente a une origine commune avec les du Puy Dauphinois ».
◊ Magny dit de même: « On pourrait cependant conclure des traditions et des preuves de M le comte du Puy-Melgueil, chevalier de Malte, que l’ancienne maison qu’il représente a une origine commune dès le temps de croisades avec les du Puy, Dauphinois ».
◊ Adolphe de Coston qu’il faut lire avec précaution ne le dit pas mais le rend possible. On est en 1878 et il a pris en compte le transfert du Montbrun à la famille du Puy-Melgueil. Il parle de la famille « du Puy-Montbrun de Melgueil du Languedoc » [de l’Albigeois en Languedoc NDLR] dont la noblesse est au moins aussi ancienne que celle des du Puy [du Dauphiné].
◊ Saint-Allais enfin, non seulement le dit très explicitement – quoiqu’en s’interrogeant – mais en commente aussi largement la possibilité dans quatre pages de texte, de la page 23 à la page 27.
En défaveur de l’origine commune il n’y a aucun généalogiste qui présente une argumentation digne de ce nom (dont Régis Valette lui même).
L’origine commune de ces deux familles (ou maisons) n’est pas validée le généalogiste du Roi, Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin.
Or il a disposé pour en juger des pièces originales prouvant les filiations de ces deux familles, données par un Jacques du Puy pour les du Puy du Dauphiné et un Marc-Antoine-Guillaume du Puy pour les du Puy de l’Albigeois lors de leurs deux demandes communes d’admission aux Honneurs de la Cour, en 1787 pour l’un et en 1788 pour l’autre.
En rejoignant ici Benoît de Fauconpret qui en 2012, une source récente – donc appréciée par Wikipédia mentionne le « rigorisme presque fanatique » de Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin qui ne s’appuie que « sur des titres originaux », nous concluons qui si origine commune il y avait, elle ne sera jamais démontrée.