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Philippe du Puy de Clinchamps

Philippe du Puy de Clinchamps, La Noblesse, L’intermédiaire des chercheurs et des curieux (ICC), Éditions Patrice du Puy, Paris, 1996.

Pour acquérir la source voir : 
→ http://www.patricedupuy-editeur.com/publications/la-noblesse.shtml

Il s’agit de la cinquième édition d’un ouvrage qui fait autorité, publié initialement en 1959 par les Presses Universitaires de France dans la collection Que sais-je où il a trouvé écho auprès de plusieurs dizaines de milliers de lecteurs.
Son expression est précise, condensée, aisément accessible.

On remarque que l’auteur distingue, dans l’ancienne noblesse, la noblesse féodale et la noblesse chevaleresque contrairement au vicomte de Marsay pour lequel la noblesse chevaleresque est féodale.

La noblesse féodale, dit-il, a joui de pouvoirs régaliens sur de grands fiefs (comme Marsay avec le mot régalien en plus) tandis que la noblesse chevaleresque comprend les familles régulièrement suivies dès avant le XVe siècle (contrairement à celui-ci).

Les connaissances que l’on a sur les familles du Puy, du Dauphiné et de l’Albigeois, montrent qu’elle ont régné sur de grands fiefs.
Si on ne peut assurer de leurs pouvoirs régaliens (justice, monnaie), on sait que ce fut le cas de leurs alliances. Les Adhémar pour le Dauphiné et les Melgueil pour l’Albigeois. Très curieusement d’ailleurs un article du Figaro Magazine traitant des monnaies locales rappelle en 2015 que les Melgueil battaient monnaie dans le Languedoc médiéval (27 novembre, page 29).

Ainsi pour les familles du Puy avons-nous retenu l’appellation de noblesse féodale. Elle est en conformité stricte avec la classification du vicomte de Marsay et quasi conforme à celle de Philippe du Puy de Clichamps.

Ce faisant nous excluons le terme chevaleresque. Il est utilisé de nos jours différemment et plutôt dans l’acception du second, en opposition avec celle du premier.