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Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin

Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin, Abrégé chronologique d’Édits, Déclarations, Règlements, Arrêts et Lettres Patentes des Rois de France de la troisième race concernant le fait de la noblesse, Imprimerie Reda S.A., Genève, 1974.

Récent généalogiste des ordres du Roi en 1788, il est appelé fréquemment « le petit Chérin » pour le distinguer de son illustre père. 

Dans ce site ce n’est pas au texte de l’auteur que l’on fait référence mais à l’introduction de l’ouvrage par Monsieur Pierre Durye, alors conservateur en chef aux Archives Nationales et archiviste de l’Association d’entraide de la noblesse française (ANF).

On y voit la querelle entre l’auteur et un certain Maugard personnage fort intelligent qui, dédaigné par lui, espérait trouver sa place à la tête d’un Tribunal jugeant de la noblesse dont l’idée se faisait jour.

En effet de nombreuses voix s’élevaient pour s’opposer à la position de juge suprême et unique de noblesse conférée par le Roi à son généalogiste, Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin alors, sans que l’on puisse interjeter appel de ses jugements.
D’où l’idée de placer ledit jugement dans plusieurs mains sous l’autorité à définir du président d’un tribunal ad hoc.

Nous sommes en 1788 et cela ne refera pas. La charge de généalogiste du Roi créée par Henri IV en 1595 se terminera avec Chérin fils deux siècles plus tard. Il perd son emploi au Cabinet des Ordres le 4 juin 1790.
Acquis aux idées nouvelles il s’est enrôlé dans la Garde Nationale le 15 juillet 1789 pour finir Général de division et mourir au Champ d’Honneur à Aarau. Son nom figure sur l’Arc de Triomphe.

Pour ce site, nous retenons de cette introduction l’attachement souligné par Pierre Durye de Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin à la vérité même s’il observe qu’il a manqué de discernement dans certains dossiers.

C’est à lui que l’on doit les filiations établies pour l’admission aux honneurs de la Cour des deux familles du Puy, celle du Dauphiné et celle de l’Albigeois. Son attachement à la vérité est particulièrement sensible pour la seconde.

Ces filiations – c’est une chance pour les quelques familles subsistantes – sont d’une qualité bien supérieure à celles toujours discutables issues de généalogistes en mal de vendre leurs publications, nonobstant bien sûr qu’il y en ait de très sérieux. Elles sont écrites de la main même [Voir Annexe 10B] de Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin.