Chapitre 21

Fake News dans Généawiki
Deuxième partie : encore trois tromperies

1 / On regrette d’avoir à écrire que l’on trompe encore le lecteur et d’abord en donnant un rôle crucial à une première source manifestement fausse

Après avoir voulu par une présentation habile : 

cacher la qualité réelle de la filiation écrite par Louis-Nicolas-Chérin ;
cacher que le Vicomte de Marsay1, François Bluche2 et Benoît de Faucompret3 ont présenté des travaux très importants et très complets, les deux derniers il y a moins de dix ans sur les Honneurs de la Cour qui en valident la procédure ;
◊ cacher l’adhésion à cette procédure, pour eux significative de filiation sûre, de Saint- Allais en 18734, de Jules Villain5 en 1911, de Saint-Simon6 en 1977 et de Patrice de Clinchamps7 en 2009 ;

L’article trompe encore le lecteur sur une source – un certain Barnabé Farmian Durosoy8 qui a publié9 en 1772 dans les Annales de Toulouse en faisant de son propos une utilisation malveillante.

On lit en effet dans l’article10 juste après qu’il ait mentionné la généalogie manuscrite [Voir Annexe 10B] du généalogiste du Roi, Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin:

On lit bien que la généalogie établie par le généalogiste du Roi, Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin est contredite (excusons du peu) par un gribouille on va le voir, Barnabé Farmian Durosoy.

Présentation de la source « Barnabé Farmian Durosoy »

Contredire par une information unique datant de 1772 la filiation établie par le généalogiste du Roi en 1788, reconnue par tant d’auteurs demanderait au pseudonyme Pierre01 de s’appuyer sur des sources de bien meilleure qualité, on va le voir, que ce Barnabé Farmian Durosoy.

Il n’est en rien un généalogiste11. Il s’exprime12 en confondant les familles du Puy en Dauphiné et du Puy en Albigeois. C’est peu dire de son ignorance.

On ne peut pas faire plus mal. Barnabé Farmian Durosoy indique dans sa généalogie [Voir Annexe 21A] une filiation parfaitement fausse à l’évidence [Voir Annexe 21B].
◊ Il faut d’abord aller au cinquième degré13 qui en caractérise tous le premiers pour observer qu’Aleman Dupuy, seigneur de Montbrun, ce cinquième degré, « a donné son nom à tous les Dupuys du Dauphiné ». Il est bien écrit : du Dauphiné. 
Les premiers degrés portent donc sur des personnages tous attachés à ces du Puy du Dauphiné.

◊ Mais plus loin, il donne à un degré qui suit – Guy du Puy – deux seigneuries14 appartenant à deux lignées totalement différentes. Peyrins appartient au Dauphiné et l’autre la Bastide de Cagnac à l’Albigeois15. Ce Guy est suivi des seigneurs de La Bastide qui vont de Guillaume à autre Guy, lesquels appartiennent, là c’est certain de par les filiations données par Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin à la famille du Puy de l’Albigeois.

L’utilisation malveillante

Un erreur manifeste donc. Celle de faire suivre des degrés du Dauphiné par ceux de l’Albigeois. Ils sont sans rapport aucun.

Or il se trouve que Barnabé Farmian Durosoy dit aussi que le fondateur de la branche Melgueil – un certain Pierre Delpuech – est décédé sans descendance16 ce qu’aucun des autres auteurs cités ci-dessus n’a observé.

Cette information unique, qui n’est partagée par aucun généalogiste qui en traite doit certainement être mentionnée par honnêteté intellectuelle. Mais elle n’est pas crédible, démentie aussi par des travaux particulièrement récents (1991) on va le voir.

Surtout pas crédible au point de dire que tous les autres généalogistes sans distinction, y compris celui des Ordres du Roi, Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin, se sont trompés lors de l’admission aux Honneurs de la Cour.
Ce que mentionne avec une fermeté pompeuse l’article du pseudonyme Pierr01 qui nous dit que la généalogie de Barnabé Farmian Durosoy contredit17 tous les autres auteurs qui sont tous d’un avis différent.

On a bien lu en effet : la généalogie de Marc-Antoine du Puy de la Riverolle établie par le généalogiste du Roi Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin serait contredite par un auteur [et un seul NDLR] dont la généalogie qu’il présente est manifestement fausse, et ceci décrété par un pseudonyme.

Il est vrai que si ce Pierre était réellement sans descendance, la famille du colonel ne serait pas la branche aînée de la famille de la Riverolle ou du Puy-Melgueil à laquelle il a été demandé de porter Montbrun dans son nom.
La famille du colonel usurperait alors son nom.
On a donc bien compris où veut en venir le pseudonyme Pierre01 et l’usage qu’il ne manque pas de faire de toute source qui irait dans ce sens.

En fait, il y a une perversion amusante chez les intervenants de Généawiki. comme chez le pseudonyme Heurtelions de Wikipédia. Ils vous disent qu’une source est une source et qu’elle ne se discute pas. Donc on doit prendre parfaitement en compte l’information de Barnabé Farmian Durosoy selon laquelle un Pierre mourut sans postérité.

Ainsi pour le pseudonyme Heurtelions :

Vous leur demandez alors de bien vouloir prendre en compte de la même façon les sources qui disent qu’il n’est pas mort et qu’il a fondé la branche de la Riverolle plus tard appelée du Puy-Melgueil. 
On n’en manque pas. À savoir : Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin, Jules Vilain, Nicolas de Saint, Allais, Eugène et Émile Haag, le vicomte de Marsay, F de Saint-Simon et (nous disons bien « et ») E de Serévile, André Navelle, et Patrice de Clinchamps.

Là, la réponse est : ce que dit Barnabé Farmian Durosoy infirme les travaux de ces sept auteurs, ce qui suffit à n’en point tenir compte.
Or dans le cas des sources, si A (tout seul) infirme B, B (une dizaine de sources, dont plusieurs indépendantes) pourrait plutôt infirmer A. Élémentaire mon cher Watson (source Conan Doyle). La malhonnêteté intellectuelle dans Génawiki du Pseudonyme Pierr01 qui s’y occupe de généalogie et du pseudonyme Heurtelions est ici à son comble.

En fait tous ces pseudonymes s’entendent entre eux de facto. Le pseudonyme Heurtelions va même jusqu’à nous informer que le document a été publié « avec une très grande audience ». Un document faux (mélange de deux familles sans le moindre rapport entre elles depuis le XIIIe siècle, ce dont conviennent tous les généalogistes) devient convenable au motif d’une « très grande audience » ce dont on ne présente aucune preuve (audimat du XVIIIe siècle ?)
Le lecteur se fera son propre avis sur ce type de personnage.

Pas de chance pour ces pseudonymes Pierr01 et Heurtelions

Pas de chance en effet. Indépendamment de tous les nombreux auteurs que nous avons évoqués, des archives conservées à Toulouse assurent en 1991 que le Pierre Delpuech concerné a bien eu une postérité18.

Une information dont on n’a pas besoin, le généalogiste du Roi suffit. Mais on ne boude pas son plaisir en ayant une occasion toute récente de croiser des sources. Ce qui est essentiel en généalogie.

Monsieur André Navelle dans une série d’ouvrages de onze tomes Familles nobles et notables du Midi Toulousain au XVe et XVIe, Recherches Historiques du Midi, 1991, a conduit des travaux très importants à partir – et exclusivement à partir de fonds des Archives départementales du Midi ou de Toulouse.

Ce polytechnicien a conduit ses travaux comme un ingénieur en mentionnant à chaque page toutes les cotes des documents cités dans cette page et en les résumant. Aucun généalogiste ne l’a fait de cette façon à notre connaissance.

Ainsi dans le tome IV, page 134 présente-t-il entre autres les filiations issues d’un procès [Voir Annexe 21C] intenté par un oncle d’un Pierre Delpuech (les documents utilisés par M André Navelle lui font écrire le nom de Pierre sous la forme Dupuy là où Delpuech est aussi utilisé).
Ce procès donné par une cote B 2032 à la date du 19 juin 1537 conduit ce Pierre à « expliquer ses intérêts en fournissant la généalogie présentée ci-dessus ». Une chance pour nous aujourd’hui. Son existence et sa place dans la filiation dans les du Puy de l’Albigeois est attestée19 de façon indépendante de tout autre texte.

S’il le fallait, la filiation donnée par Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin se voit vérifiée par des documents d’archives de la Haute-Garonne étudiés de façon technique et indépendante tout récemment.

Cela dit, le pseudonyme Pierr01 dont l’objectif apparent est clair, nuire au colonel du Puy-Montbrun, présente regrettablement encore deux autres dossiers qui ne valent pas mieux. Qu’on en juge.

Il s’agit de deux ouvrages qui feraient croire – en première lecture – que la branche cadette, la branche du Puy-Melgueil, est une famille totalement indépendante de la branche dite aînée. Elle descendrait d’un notaire de Castres.

On lit20 dans Généawiki de la filiation présentée par Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin qu’…

Nous allons donc présenter les écrits de ces deux personnages, Géraud Dumons et Gaston Tournier. 

Nous allons montrer que dès le premier degré de la filiation qu’ils veulent présenter ils ne connaissent que très imparfaitement l’épouse de ce degré dont il prétendent nous dire quel est le fils. On ne peut leur faire crédit. 

Bien avant le XVIe siècle, on sait par les filiations présentées pour les admissions aux Honneurs de la Cour autant de Jacques du Puy pour le Dauphiné que de Marc Antoine Guillaume du Puy pour l’Albigeois qu’à cette époque et bien avant aussi d’ailleurs les noms et les prénoms des épouses sont bien connus par les titres de naissance, de mariage ou encore les legs etc..
Cher lecteur c’est encore un cas d’école. On peut même être plus précis. Dans la filiation que présente et à son tout premier degré :
Géraud Dumons, en 1912, il ne connaît ni le prénom ni le nom de l’épouse.
◊ L’érudit Gaston Tournier, en 1934 n’en connaît pas le prénom.
Ces généalogistes écrivent d’évidence des filiations sans s’appuyer sur des actes convenables.

Mais que l’on se rassure.
Gaston Tournier n’a jamais écrit la généalogie qui lui est attribuée dans Généawiki. Géraud Dumons a écrit une note de bas de page à laquelle il faut accorder l’importance que l’on donne à une note de bas de page.

Premier dossier : Géraud Dumons

On regrette d’avoir encore à présenter au lecteur une argumentation qui devient de plus en plus lourde. On en est bien sûr toujours dans l’obligation.

De quelle note21 s’agit-il concernant Géraud Dumons ?

D’une note de bas de page donc, écrite dans la Revue Historique, Scientifique et Littéraire du département du Tarn en 1912, qui donne à un Pierre Dupuy notaire à Castres dont le nom de sa femme est totalement inconnu (dite N) :
◊ un fils David,
◊ un autre « probablement » dit Samuel,
◊ et un autre fils appelé Jérémie.
On présente ci-dessous les filiations établies G Dumons et LNH Chérin.

Jérémie est dit épouser Marie de Rotolp, ce qui fait de lui – là c’est certain – un degré de la famille du Puy-Melgueil, la branche cadette de la famille du colonel du Puy-Montbrun selon la filiation de Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin.

Monsieur Géraud Dumons travaille sur une matière qu’il ne connaît pas.

Ainsi Monsieur Géraud Dumons – le capitaine Rey Lescure, mort pour la France en 1915, à l’égard duquel notre considération ne peut être que la plus grande – publie-t-il en 1912 assurément sans le savoir, un sorte de brûlot sur une famille qui rendrait inexacte la filiation de la présentation aux Honneurs de la Cour (LNH Chérin) encore considérée un an avant comme exacte par le généalogiste Jules Villain qui dit en 1911 s’appuyer22 « sur les preuves de Cour produites devant M Chérin le 8 mai 1789 ».

Sans le savoir. Car, de façon très générale, celui qui dans le milieu des généalogistes (ou tout autre milieu d’ailleurs) tient une information nouvelle qui s’oppose à tout ce qui a été précédemment considéré comme faisant référence ne manque pas de le faire valoir très explicitement.

Force est donc de constater que Géraud Dumons, dont l’engagement par ailleurs montre qu’il n’aurait pas hésité à défendre sa position, n’a rien fait de tel.

Sa méconnaissance de la famille du Puy-Melgueil est vraiment regrettable de la part d’un généalogiste des familles de Castres. Gustave Chaix d’Est-Ange, généalogiste de renom nous l’avons déjà dit, mentionne23 le mariage d’une Marie du Puy-Melgueil en 1712 à Castres.

Il ignorait donc que les degrés qu’il a mentionné, issus de recherches sur les familles Dupuy tellement nombreuses, appartenaient à la famille du Puy-Melgueil dont, justement, le Pierre, notaire à Castres, était bien connu de M E & E Haag.

Contrairement à Géraud Dumons, E & E Haag sont des auteurs d’une compétence incontestable s’agissant des familles protestantes.

Pas de chance encore pour ce pseudonyme Pierr01.

E & E Haag présentent dans leur notice Dupuy-Melgueil24 une branche « dont les divers membres reconnaissant réciproquement leur proche parenté au XVIIe siècle » qui débute avec« Pierre Dupuy, notaire de Castres à la fin du XVIe siècle » qui « eut un fils David, pasteur… qui avait épousé Marguerite de Quinquiri. »

La filiation des frères E & E Haag – qui a été établie sans rapport aucun avec la généalogie de Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin, ce dont ils n’avaient nul besoin pour leurs travaux – s’accorde pleinement avec la filiation établie par ce généalogiste du Roi pour les Honneurs de la Cour.

Mais ils introduisent en plus un Pierre Dupuy notaire de Castres dont le fils David25 a épousé Marguerite de Quniquiri que Géraud Dumons appelle Quinqury. 

Conclusion
Quelque soient ses mérites, Géraud Dumons a établi une filiation qui diffère de celles de Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin et d’Eugène & Émile Haag, tandis qu’elle ne repose pas sur les actes nécessaires pour établir sérieusement la filiation du Pierre Dupuy notaire de Castres, auquel il attribue des enfants différents de ceux admis par les deux auteurs précédents qui sont d’une renommée et d’une compétence reconnues très supérieures à lui. 

Second dossier : Gaston Tournier

Le lecteur intéressé par les souffrances subies par les protestants à la révocation de l’Édit de Nantes pourra, s’il ne l’a pas lu, se procurer l’ouvrage publié par le Musée du Désert en Cévennes daté de 1934 titré : Deux compagnons d’infortune, Jérémie Dupuy, de Carmen, Jean Marensec, de Castres victimes de la Révocation de l’Édit de Nantes, Mémoires et Lettres publiés avec introduction et notes par Gaston Tournier.
Il est toujours, à la date de création de ce site, disponible par AMAZON.

Dans cet ouvrage Gaston Tournier introduit le récit écrit par un Jérémie Dupuy titré : « La juste reconnaissance que rend à Dieu le sieur Dupuy… pour le grâces qu’il a reçues pendant la persécution qu’il a soufferte en France pour la religion réformée ». Imprimé pour la première fois en 1690, introuvable dit-il si ce n’est qu’il a été réimprimé par chance en 1862 par la Société des livres religieux de Toulouse.
Gaston Tournier tient à préciser que cette édition n’est accompagnée d’aucune note. 

Or on trouve dans l’ouvrage, après le récit de Jérémie Dupuy, un appendice26 sans qu’on en connaisse l’auteur.

Le lecteur pourra vérifier :
◊ que Gaston Tournier introduit dans les première pages (7 à 14) avec ses commentaires un « Jérémie Dupuy, l’auteur du touchant récit qui va suivre ». Il signe en page 14 de ses initiales : G. T.

◊ que le récit de Jérémie Dupuy suit l’introduction de M Gaston Tournier (de la page 15 jusqu’à la page 154).

◊ qu’il est suivi en page 155 par un Appendice (ci-dessus) appelé Généalogie de la famille Dupuy sans mention d’auteur.

À l’évidence, il n’est pas de M Gaston Tournier.

Le plus probable est qu’il a été introduit par la Publication du Musée du Désert en Cévennes qui édite le livre.

La filiation du Pierre Dupuy, notaire à Castres diffère de peu de celle de Géraud Dumons :
◊ la femme de Pierre Dupuy est connue par son nom (N de Terson)
◊ ses enfants ne sont pas les mêmes (Estelle ne figurait pas).

Conclusion
Cette filiation n’est attribuable à personne explicitement et a les mêmes raisons de ne pas être retenue que celle présentée par Géraud Dumons.

Cela dit, encore pas de chance, et définitivement pour le pseudonyme Pierr01. Les frères et sœurs donnés dans les deux ouvrages sur lesquels il a la prétention de s’appuyer ne correspondent pas et surtout ne sont pas ceux qui sont cités dans le testament de leur père.

Ce à quoi nous nous intéressons maintenant avec des documents immédiatement accessibles au lecteur.
De la comparaison qui en ressort on peut mettre un point final à la malveillance.

Le Jérémie cité dans les ouvrages portant les noms de Dumons et Tournier, marié à Marie de Rotolp27, a pour frères et sœurs28 David et Samuel pour l’un et Estelle en plus pour l’autre.  

Le Jérémie cité par les preuves fournies à Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin, marié à Marie de Rotolp, a pour frères et sœurs Samuel, Judith et Olympe.

D’évidence il s’agit du même Jérémie (même femme). Mais pas des mêmes frères et sœurs.

Que disent les preuves29 fournies à Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin du père de Jérémie ? Son père, Pierre du Puy, fait un testament30 par acte [présenté comme preuve NDLR] en date du 5 mars 1578 par lequel :
◊ il ordonne une distribution aux pauvres de la ville de Castres qui se présenteront à la porte le jour et le lendemain de son décès ;
◊ il lègue par droit héréditaire à Jérémie du Puy son fils une somme de 2 000 livres tournois payable lorsqu’il aura 25 ans ;
◊ il lègue à Judith et Olympe ses filles une somme de 1 500 livres tournois payables lorsqu’elles seront majeures ;
◊ il substitue héritier de tous ses biens noble Samuel du Puy son fils aîné.
Le testament est reçu par Jacques Chabbert, notaire Royal dans une expédition faite par ce notaire qui est signée des noms et marques dudit notaire.

Conclusion

Le Jérémie marié à Marie de Rotolp a eu pour frères et sœurs selon des preuves expédiées par un notaire Royal, signées de lui et présentées au généalogiste du Roi pour l’admission aux Honneurs de la Cour : Samuel, Judith et Olympe.

Les informations données sur ses frères et sœurs par Géraud Dumons et l’éditeur de Gaston Tournier ne sont pas les mêmes mais sont surtout totalement différentes de celles qui ressortent de la procédure d’admission aux Honneurs de la Cour fondée sur une preuve qui vient d’être présentée, dûment certifiée par un notaire.

Conclusion générale

Les deux documents présentés dans l’article de Généawiki comme faisant descendre la famille du Puy-Melgueil d’un notaire de Castres en s’appuyant sur quelques membres qui ne sont même par reconnus comme appartenant à cette famille et dont certains sont faux au regard d’un acte notarié trompent le lecteur. 

Ils sont faussement utilisés dans l’article31 « Famille du Puy-Montbrun (Albigeois) » introduit récemment dans Généwiki par le pseudonyme Pierr01 qui les rend essentiels sans tenir aucun compte de tout ce qui a été dit par nombre de généalogistes et d’historiens encore récemment reconnus par les travaux récents sur les Honneurs de la Cour alors qu’ils émanent du généalogiste du Roi qui a eu dans ses mains des titres, c’est à dire des preuves, exclusivement.

Ils sont aussi faussement utilisés dans l’article « Famille Dupuy de la Riverolle32 » créé pour faire croire que cette famille n’est pas la branche Melgueil des du Puy de l’Albigeois.

Toujours pour faire apparaître la famille du colonel du Puy-Montbrun comme usurpatrice de son nom. Ce qui est faux. Dont acte. Il s’agit bien de fake news ou infox.

Et pour finir, la tromperie encore

On peut terminer par un détail qui en dit long encore sur de la façon de tromper le lecteur dans Généawiki.
Dans l’article33 Famille du Puy-Montbrun (Albigeois), la note 25 est suivie de la note 26.
25 F  de Saint-Simon, E  de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 827.
26 F de Saint-Simon, E de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française
supplément, 1977, page 314

On se garde de dire que le supplément de 1977 au Dictionnaire de 1975 – et c’est son rôle – annule certaines notices et les présente à nouveau, cette fois corrigées.

Se référer à une notice annulée (note 25) en montrant qu’elle est annulée (note 26) c’est ne pas craindre de tricher et se moquer du lecteur.
Voilà qui ne gêne en rien le pseudonyme Pierr01 en charge des articles de généalogie dans Généawiki.

chapitre 20

Fake News dans Généawiki,
Première partie : plusieurs contrevérités

chapitre 22

Fake news dans Wikipédia,
Des infox dans deux articles

notes

  1. 1 | Vicomte de Marsay, De l’âge des privilèges au temps des vanités, Éditions Contrepoint, Paris, 1977.
  2. 2 | François Bluche, Les Honneurs de la Cour, L’intermédiaire des chercheurs et des curieux (ICC), Éditions Patrice du Puy, Paris, 2000.
  3. 3 | Benoît de Fauconpret, Les Preuves de Noblesse au XVIIIe siècle, Patrice du Puy Éditeur, Paris, 2012.
  4. 4 | On l’a déjà dit : partir de Hugues du Puy (del Poig), premier du nom qui vivait en 1190. Saint-Allais recopie les éléments du dossier 3341 du Puy en Albigeois de la Bibliothèque Nationale, fonds Chérin 165.
    On peut donc se reporter à lui par le document de référence :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k368665/f37.image, qui fait débuter la lecture à la page 31, une lecture plus facile que celle des documents du fonds Chérin.
  5. 5 | Voir la notice de Jules Villain avec : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k313353f/f847.image.
  6. 6 | F de Saint-Simon et E de Seréville, Dictionnaire de la Noblesse Française, Supplément, Éditions Contrepoint, Paris, 1977, pages 314 et 315. À noter : cette publication dans le supplément annule la notice précédente.
  7. 7 | Voir le notice de Philippe de Clinchamps avec : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Famille_du_Puy-Montbrun.pdf.
  8. 8 | Son nom varie. On trouve selon Wikipédia (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Barnabé_Farmian_Durosoy) plus d'une demi-douzaine de variantes : Durosoi, Durozoy, Du Rosoi, Du Rozoy, Du Rozoi, Du Rosoy, De Rosoy, De Rozoy, De Rosoi.
  9. 9 | Les publications de Barnabé Farmian Durosoy sont nombreuses sur des sujets variés.
    Tous ces sujets sont sans objectif généalogique si l’on excepte les annales de Toulouse. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Barnabé_Farmian_Durosoy).
  10. 10 | Voir au paragraphe Histoire, en dessous de la série des points :https://fr.geneawiki.com/index.php/Famille_du_Puy-Montbrun_(Albigeois).
  11. 11 | Voir l’article de Wikipédia en note n°8.
  12. 12 | Voir : https://books.google.fr/books?id=atjxyu3t98kC&pg=RA1-PA182&dqhl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiSmKHJktXeAhVCjywKHa_kDTQQ6AEIKDAA#v=onepage&q&f=false.
  13. 13 | Voir : https://books.google.fr/books?id=atjxyu3t98kC&pg=RA1-PA183&dq=%22de+Montbrun+a+donn%C3%A9+origine+%C3%A0+tous+les%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiSmKHJktXeAhVCjywKHa_kDTQQ6AEIKDAA#v=onepage&q=%22de%20Montbrun%20a%20donn%C3%A9%20origine%20%C3%A0%20tous%20les%22&f=false.
  14. 14 | Voir : https://books.google.fr/books?id=atjxyu3t98kC&pg=RA1-PA184&dq=%22%20Guy+Dupuy+seigneur+de+Peyrins%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiSmKHJktXeAhVCjywKHa_kDTQQ6AEIKDAA#v=onepage&q=%22Guy%20Dupuy%2C%20seigneur%20de%20Peyrins%22&f=false.
  15. 15 | Voir par exemple : Les demoiselles de Saint-Cyr, Arnaud Ramière de Fortanier, Directeur des archives départementales des Yvelines, Somogy, Édition d’Art 1999 qui cite pour le Tarn Françoise del Puech, Cagnac, la Bastide, Tarn dans la liste alphabétique page 257 et bien sûr, les documents de Honneurs de la Cour qui citent très souvent Cagnac.
    On lit un peu en dessous du milieu de la page de gauche :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100810923/f75.image.r=Chérin%20165. Noble… Pons du Puy (Nobili… de Podio) seigneur de Canhac.
  16. 16 | Voir : https://books.google.fr/books?id=atjxyu3t98kC&pg=RA1-PA184&dq=%22Pierre+Delpuech,+qui+mourut+sans+post%C3%A9rit%C3%A9%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiSmKHJktXeAhVCjywKHa_kDTQQ6AEIKDAA#v=onepage&q=%22Pierre%20Delpuech%2C%20qui%20mourut%20sans%20post%C3%A9rit%C3%A9%22&f=false.
  17. 17 | Voir note n°10.
  18. 18 | André Navelle, Familles nobles et notables du Midi Toulousain au XVe et XVIe, Recherches Historiques du Midi, 1991, Tome IV, page 134.
  19. 19 | Avec les pièces d’archives dont il dispose André Navelle donne à Pierre Dupuy (Delpuech) deux enfants, Jérémie et Samuel.
    En homme instruit, il a consulté les généalogies qui traitent des familles auxquelles il s’est intéressé à partir de son étude des archives. Ainsi souligne-t-il au lecteur que les généalogies qu’il présente se trouvent dans d’autres ouvrages de généalogie sous l’appellation Dupuy-Melgueil.

    Pour autant il s’est bien gardé d’ajouter à la généalogie de Pierre qu’il présente les deux filles que ces généalogies lui donnaient. Il n’avait aucun document d’archives qui le lui permettait et n’était pas de ceux qui prennent beaucoup de libertés dans leurs livraisons.
    On trouve la postérité de Pierre du Puy dans la page de droite et suivantes :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100810923/f79.image.r=Chérin%20165.

  20. 20 | Voir note n°10.
  21. 21 | Voir en partie inférieure de la page 176 la note commençant par Pierre Dupuy : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57018386/f180.item.r=%22Pierre%20Dupuy%22.
  22. 22 | Voir : juste avant DE SIMORRE. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k313353f/f852.image.
  23. 23 | Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112007m/f152.item.r=melgueil.
  24. 24 | Voir page de gauche en bas :
    https://commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File%3AFamille_du_Puy-Melgueil_selon_Haag.pdf&page=1.
    Puis page 3 pour le notaire de Castres :
    https://commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File%3AFamille_du_Puy-Melgueil_selon_Haag.pdf&page=3.
    Cette réédition en date du 1886 corrige plusieurs erreurs figurant dans l’édition précédente de 1853.
  25. 25 | C’est ce David qui a eu pour fils le Jérémie dont l’infortune (vers 1685/1688) est présentée par Gaston Tournier.
    Le lecteur intéressé pourra observer que la famille du Puy-Melgueil était alors connue à Castres par la mention d’un mariage en 1717 comme une des « plus anciennes familles nobles de la région ». https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112007m/f152.item.r=melgueil.
    La lecture de l’infortune de ce Jérémie s’accorde mal avec le version de Géraud Dumons selon laquelle il aurait fait partie de cette famille qui avait selon Chaix d’Est-Ange pignon sur rue.
  26. 26 | Voir l’appendice de : Deux compagnons d'infortune, Jérémy Dupuy, de Caraman, Jean Mascarenc, de Castres, victimes de la révocation de l'Édit de Nantes dans le Pays castrais (1685-1688). Mémoires et lettres publiés avec introduction et notes par Gaston Tournier, Publication du Musée du Désert en Cévennes, 1934.
    http://www.regard.eu.org/Livres.4/Deux.compagnons/09.html#APP.
  27. 27 | Pour Géraud Dumons, voir dans la moitié inférieure de la page 176 la note commençant par et Dupuy :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57018386/f180.item.r=%22Pierre%20Dupuy%22.
    Le frères de Jérémie sont : Samuel, Estelle, David.
  28. 28 | Voir page de gauche, au milieu :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100810923/f80.image.r=Chérin%20165.
  29. 29 | Le dossier des preuves paraphé par Louis-Nicolas-Hyacinthe Chérin : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100810923/f69.image.r=Chérin%20165.
  30. 30 | Voir page de droite au milieu : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b100810923/f79.image.r=Chérin%20165.
  31. 31 | Voir note n°10.
  32. 32 | Voir : https://fr.geneawiki.com/index.php/Famille_Dupuy_de_La_Riverolle.
  33. 33 | Voir note n°10.